Vendredi 5 mai à 20 heures
à la librairie Le Livre.
Rencontre avec
Jean-Christophe Bailly
à l'occasion des parutions de
La surprise recommencée du sens, Pour saluer Jean-Luc Nancy
William Blake and Co.
« Cette façon de venir au sens en le laissant lui-même venir alors qu’il n’est même pas donné, c’est exactement cela le frayage : un travail, une action exercée, une enquête et une quête, un progress ou un process, mais qui n’est possible que parce que le sens est lui-même une motion ou une émotion. »
« Il y a « la peau fragile du monde » elle est tatouée, et quand la main du temps passe sur elle, elle frissonne ».
L’Apostrophe muette Essai sur les portraits du Fayoum
Macula.
Les « portraits du Fayoum », ce sont cette population silencieuse incarnée par des visages que les fouilles ont peu à peu fait sortir des tombeaux. Réalisés dans l’Égypte romaine des trois premiers siècles de notre ère, ils n’étaient pas destinés à être vus. Dispersée à travers le monde, leur énigme reste intacte, nous sommes avec eux devant un seuil : depuis le côté de la mort où ils ont basculé ils nous regardent, les yeux ouverts.
Et Paris quand même paru aux éditions de La Fabrique.
Paris quand même décrit Paris à travers trente-sept courts chapitres qui sont autant de promenades où, d’un quartier à un autre, d’un désastre à un miracle, l’on passe de l’effarement à la joie, de la colère à l’émerveillement, et du ton du pamphlet à la logique filée de la glissade.
« Dès lors qu’il apparait, chaque instant comporte déjà l’ombre portée de sa disparition, et la nostalgie n’est rien d’autre que la conscience de cette disparition, que ce qui la médite et la reprend. Nostalgiques nous le sommes donc, et c’est l’évidence, de ce qui a été, mais aussi de ce qui n’a pas pu être. »
Jean-Christophe Bailly est l’auteur d’un grand nombre de livres, des essais, des poèmes, et notamment des livres de pensée ayant trait à l’image (peinture, photographie) ou à la forme urbaine.